Le Jidoka, c’est le pilier Qualité du système Lean
– Essentiel puisque le but unique est la satisfaction du client, de l’atteinte de cet objectif découle la nécessité d’atteindre tous les autres.
– Le principe peu s’exprimer ainsi : “réaliser la qualité du premier coup, ne pas accepter, produire ou transmettre de produit défectueux, arrêter de produire plutôt que produire mauvais”.
– Souvent très complexe à atteindre tant la pression sur la production ou les couts est élevée. Pour cela toute l’entreprise doit participer à cette quête, c’est la Qualité Totale.
Un ebook “vécu” pour tout comprendre : La qualité ça peut être simple
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Andon : alerte et assistance
L’opérateur est formé au standard qui comporte les points clefs nécessaires à l’autocontrôle.
En cas de difficulté, il ne peut appliquer le standard ou bien il détecte une anomalie, il ne doit pas rester seul face au problème :
– ce n’est pas à lui de porter la responsabilité d’un choix, arrêter de produire par exemple.
– l’assistance immédiate constatera le problème réel et pourra plus facilement en découvrir les causes
En installant un “Andon”, ou système d’alerte et de visualisation on offre à l’opérateur une part du travail en équipe.
Les Poka yoké sont souvent couplés à l’Andon.
Ces systèmes anti-erreur ont été à la base du principe aucun défaut. Ils détectent automatiquement, ou empêchent une anomalie de se produire.
– Paramètre hors tolérance
– Protecteur absent
– Pièce l’envers etc.
PDCA – 5M – 5PQ
Lorsqu’un défaut est signalé, il ne suffit pas de le corriger il faut en trouver la cause pour l’éliminer et éviter la récidive.
Des méthodes d’analyse à la portée de tous existent, ces méthodes sont souvent intégrées dans un QRQC (cf. Amélioration continue).
– Les 5M : (Main d’œuvre, Matière, Moyen, Méthode, Milieu) pour balayer toutes les causes possibles.
– Le 5 Pourquoi : pour trouver la cause racine en partant du symptôme parmi celles trouvées en 5M
– Le PDCA : plus complexe qui permet l’itération dans l’analyse
Surveillance MSP
Eviter les défauts c’est aussi surveiller les processus. C’est l’objet de la maitrise statistique des processus qui en surveillant les dérives, en temps réel ou à partir d’échantillon de mesure, va permettre de réagir avant que le processus ne se mette à produire des défauts.
Une application très simple est la carte de surveillance à saisie manuelle.
A partir de la surveillance on peut aller jusqu’à la Capabilité des processus : s’assurer que statistiquement un process ne produira pas de défaut (ou peu, moins de 3%o par exemple)