11 Amélioration continue

L’affaire de tous

Celui qui ne s’améliore pas cesse d’être bon”

L’amélioration est donc nécessaire au maintien en vie de l’entreprise. On peut compter sur des services dont c’est la mission, le bureau d’études ou des méthodes, c’est illusoire. L’amélioration continue est l’affaire de tous, mais est-ce crédible ?

Exemple : Toyota et les autres  
Alors que dans une usine française 2 à 300 personnes composent des services dont la mission est de gérer et d’améliorer les processus, dans une usine Toyota il y a … 12 ingénieurs. C’est que chez Toyota chaque chef d’équipe est responsable de son amélioration et que les ingénieurs ne sont là que pour l’aider à concrétiser des idées trop complexes ou risquées pour le client. Sur la base de principes simples et connus de tous (Post 15) chacun progresse et l’entreprise entière devance les autres.

Il faut pour que cela fonctionne que l’ensemble du personnel soit animé par un esprit de progrès. Comme l’obtenir ?

On pense aux primes d’idées, c’est souvent complexe, ça peut aider, mais on ne touche souvent que les 10% qui ont déjà l’esprit d’amélioration.

Ce qui est nécessaire, c’est du temps et des encouragements ! L’amélioration continue nécessite un investissement financier et managérial.

Du temps pour que réfléchir et mieux réaliser les améliorations. Il existe des systèmes simples pour concrétiser des aides au travail les services techniques auront la bonne idée d’assister les groupes de progrès.
Du temps pour mesurer les résultats, détecter les anomalies et s’engager dans leur correction.
L’organisation en équipe de progrès confère temps (mini) et organisation.

Des encouragements, la valorisation des progrès, dispensés par tous les niveaux de management, dans toutes les circonstances et pas seulement lors de grands messes annuelles. Etre sur le terrain, voir les changements, les progrès et faire savoir qu’on les voit, c’est simple et toujours apprécié.

Du temps donc, c’est vrai aussi pour le manager (Post 12)